Peinture, photographie, techniques mixtes.

Oeuvres originales et tirages en édition limitée.

Une peinture intuitive qui parle aux émotions

« De nationalité française, originaire des Vosges, Nadine Boscardin a vécu de nombreuses années en Belgique avant de venir s’installer en Corrèze, dans le Parc National Régional Millevaches-Monédières.

Son travail a été révélé au public en 2008, tant lors d’expositions collectives que personnelles, et ses oeuvres font partie de collections privées dans plusieurs pays européens. Elle a fréquenté l’atelier de Jean-Pierre Gonthier, à l’Académie des Beaux-Arts de Namur, et l’atelier l’Equ’Art à Louvain-La-Neuve.

Depuis l’enfance, les arts plastiques la fascinent. Cependant il lui a fallu attendre l’aube de la quarantaine pour passer à l’acte. C’est à l’occasion d’une profonde remise en question qu’elle a commencé à peindre.

Dans son univers sensible et coloré, elle oscille, à travers ses différentes séries, entre figuration et abstraction. Cette artiste aime les matières fluides, les transparences et la lumière. Jouant avec le noir, elle navigue fréquemment vers d’autres rivages : le côté obscur de l’existence transparaît dans de nombreuses toiles.

Peinture thérapeutique ? Sans doute… Chaque toile est un concentré de ses états d’âme, joies, espoirs, tourments… L’humain est au centre de son travail : ses émotions, son corps, sa relation à l’autre… autant d’obsessions qui trouvent un exutoire sur la toile. »

Sortir du cadre

Peindre, photographier, retravailler des fragments de tableaux, revisiter les photos à l’aide de diverses techniques, pour leur restituer l’émotion du moment… Le temps qui passe instille un sentiment d’urgence, le besoin de créer est toujours plus présent, plus fort.

Privée pendant plusieurs années d’atelier et par conséquent de la possibilité de reprendre ma pratique picturale, j’ai d’abord patienté en contemplant et en photographiant la magnifique nature qui m’entoure.

En 2024, toujours en recherche de création, je commence à repenser mes peintures existantes, j’imagine les faire éclater, faire sortir certaines parties du cadre pour les retravailler en dehors de leur contexte d’origine… C’est ainsi que naît la collection Fragments, des tirages « giclée » en édition limitée.

En parallèle, un constat s’impose à moi : mes photographies me semblent « plates », figées, voire froides par rapport à ce que j’ai eu envie de saisir au moment de la prise de vue. Myope astigmate, je ne porte pas mes lunettes lorsque je photographie. Ce que j’ai vu, ma réalité, mon état d’esprit, je ne les retrouve pas sur la photo. Cette frustration me conduit à la recherche de « mon regard originel » en triturant mes clichés, en revisitant ces prises de vue par diverses techniques afin que l’émotion passe au premier plan et supplante le réalisme. Là encore, les faire sortir du cadre habituel. Ce travail passionnant et qui, dans une certaine mesure, se rapproche de l’acte de peindre, est à l’origine de la collection Visions.